Photolangage

Photolangage

Je voulais aujoud’hui donner quelques éléments sur l’intérêt du photolangage® dans la construction d’un projet professionnel.

Le photolangage ®

Nous parlerons dans cet article plutôt de photoexpression car l’expression Photolangage est une marque commerciale déposée. D’abord qu’est-ce que cette technique? C’est l’utilisation des images pour faciliter la projection et l’élaboration de la pensée, puis son expression verbale, par un autre support que l’analyse rationnelle et l’écrit.

Ces images sont soit proposées dans une sélection, soit choisies directement par la personne que l’on accompagne (dans des magazines par exemple). Celle-ci va ensuite composer un panneau avec les images qui font résonnance en elle en répondant à la question posée. En tant qu’accompagnant, ma valeur ajoutée est de :

  • formuler la bonne question en fonction du sujet de l’accompagnement
  • observer tout ce que se passe pendant la composition du panneau, comme matériau supplémentaire à la future discussion
  • animer ensuite un échange avec la personne sur ce qu’elle a crée, comme représentation projective de sa réponse. Je compose souvent pendant cet échange un autre panneau avec des mots clés et des associations d’idées, pour faire le lien avec une future élaboration structurée du projet. Pour aider la personne à progresser et prendre du recul.

Pourquoi le photolangage ® est-il efficace ?

La photoexpression est très puissante, car elle utilise le registre symbolique, la spontanéité et les mécanismes inconscients pour accéder à de nouvelles informations et les traiter. Nous sommes habitués dans notre culture et par notre système d’éducatif à utiliser essentiellement les fonctions de raisonnement logique. A s’appuyer exclusivement sur ce que Carl Jung appelle la fonction Pensée. Or le mental ne peut décider qu’en utilisant ce qu’il connaît.

Dans une situation de réflexion sur son avenir professionnel, où la personne fait face à des remises en question, à l’envie d’autre chose, nous devons lui proposer d’autres moyens d’accéder à de l’information nouvelle. La photoexpression s’inscrit dans cette démarche. Pour appréhender l’inconnu, le flou, l’incertitude.

L’utiilisation de l’image permet donc d’élargir notre mode de fonctionnement :

  • pour percevoir l’information et notre problématique différemment.  Ce que Jung appelle la fonction Intuition. C’est elle qui indique d’où vient l’information et dans quelle direction elle nous emmène. C’est la fonction du Sens
  • pour traiter l’information nouvelle et décider, de façon complémentaire et différente de la fonction Pensée. Ce que Jung appelle la fonction Sentiment et qui nous permet de s’appuyer aussi sur notre subjectivité et nos valeurs, en complément du raisonnement. Ce qui détermine pourquoi notre option nous paraît agréable ou désagréable, juste ou injuste, par exemple.

Bien évidement, ce qui émerge de cette approche va devoir être confronté avec des grilles d’analyse classique : de quels savoir-faire je dispose? Quels moyens je peux mettre en oeuvre?…

Bref, la photoexpression, un outil de choix dans l’accompagnement au changement ! Surtout si nous mentalisons trop …

Envie d’en savoir plus ?

 

Engagement en bilan de compétenes

Engagement en bilan de compétences

Coup de griffe de la psychologue du travail !

J’entends quelquefois des retours d’expérience sur le bilan de compétences qui me laissent perplexes : « ça m’a servi à rien! »,  » Le conseiller m’a orienté vers ce métier et je n’étais pas d’accord ! », « j’ai pas su faire quoi après! ».

Certainement, dans un bilan, la qualité de la relation qui s’établit entre le conseiller et le bénéficaire est essentielle à la réussite de la démarche. Et celle-ci, comme toute relation, peut être plus ou moins facile à faire vivre. Et  c’est d’abord le conseiller qui en est responsable. Néanmoins, il est une question centrale dans un bilan, c’est la notion d’engagement du bénéficiaire. En effet, c’est une méthode centrée sur la personne. C’est-à-dire que le postulat de base est que le bénéficiaire sait ce qui est bon pour lui (ses motivations, ses intérêts, son mode de vie préféré…). Et que le conseiller est un révélateur de cette vérité à travers ses outils et sa posture. Mais en aucun cas un « sachant » pour celui qu’il accompagne. C’est le premier versant de l’engagement personnel. Lorsqu’une personne me dit : « vous allez me dire pour quoi je suis fait ! », je réponds toujours « mais qui suis-je pour savoir celà! C’est notre travail en commun avec vos apports qui va vous aider à révéler votre vérité ».

Mais allons encore plus loin dans l’engagement en bilan de compétences !

Le deuxième versant de l’engagement dans un bilan de compétence se trouve dans la construction même de l’approche. La réussite d’un bilan se trouve à la croisée d’une phase de recueil d’informations et d’exploration. Et d’une phase de confrontation avec la réalité des emplois, du marché du travail et des conséquences de ses choix de vie.

Le résultat de cette croisée doit prendre forme dans un plan d’actions de mise en oeuvre du projet identifié, à la fin du bilan. Dans un bilan, on ne fait pas que réfléchir, on s’engage. Et cela veut dire :

  • identifier les moyens concrets de la réussite de son projet, les risques et les freins
  • déterminer les séquences d’actions et les échéances dans le temps
  • valider la faisabilité de ces étapes : financière, avec son entourage, avec les personnes ressources (professionnels, écoles de formation…).

Et c’est souvent dans cette conclusion en guise de mise en perspective que l’engagement de la personne est plus difficile. Car s’engager, c’est choisir, c’est risquer d’échouer, mais c’est surtout le moyen de réussir et une condition indispensable.

Le mot de la fin

Je laisserai Goethe conclure pour moi car je trouve cette citation résumant l’attitude que l’on doit avoir en bilan (Poésie et vérité) :

« Tant qu’on ne s’est pas engagé, persistent l’hésitation et la possibilité de se retirer. Un sentiment d’inefficacité peut nous habiter. Il y a toutefois une vérité élémentaire, dont l’ignorance a déjà miné nombre de grandes idées, de plans merveilleux. Dès l’instant où l’on s’engage, la providence intervient,  il se produit alors toutes sortes de choses qui, autrement, ne seraient pas arrivées.

Toute une série d’évènements jailllissent de la décision de s’engager, comme pour l’appuyer par toutes sortes d’incidents imprévus, de rencontres et de secours matériel dont on n’aurait jamais rêvé. Quoi que vous puissiez faire, quoi que vous rêviez de faire, entreprenez de le faire. L’audace donne du génie, de la puissance, de la magie…

Mais commencez maintenant… »

Cela vaut le coup d’essayer non ? Un premier entretien gratuit pour initier la démarche de bilan de compétences ?

Axes du projet professionnel

Axes projet

Axes du projet professionnel

J’aime à utiliser l’approche de Goguelin et Krau pour aider à la construction du projet de vie et professionnel. En effet, ils proposent d’analyser notre projet sous 4 axes :

  • le projet social (pouvoir) : avoir des responsabilités, exercer une influence sociale…
  • le projet économique (avoir) : être bien rémunérée, se payer de belles choses, voyager…
  • le projet affectif (aimer) : développer sa vie affective, fonder une famille, avoir des amis…
  • le projet développement de soi (être) : développer son potentiel, cultiver sa vie intérieure…

Vous me rétorquerez que vous voulez tout! Oui mais, la journée n’a que 24 heures dont environ 16 heures éveillées qui sont disponibles pour combler nos besoins. Toujours cette fichue question des choix et de comment nous répartissons notre temps et notre énergie pour être heureux.

Notons que les axes pouvoir et avoir sont de l’ordre du Posséder, l’axe aimer du Donner, et l’axe être du domaine du Ressentir. D’autres mots clés pour nous aider à réfléchir pour développer notre projet de vie et le projet professionnel qui lui correspond.

Comment utiliser l’approche?

  • pour chacun des 4 axes (pourvoir, avoir, aimer, être), noter leur importance (sur une échelle de 1 à 16 qui représente les 16 heures disponibles par jour), dans votre vie : il y a 10 ans, maintenant et dans 10 ans.
  • cela va permettre de clarifier quels axes de développement vous avez privilégiés jusqu’à présent. Si ce sont les mêmes pour le futur. Ou si des réajustement mineurs ou majeurs doivent être réalisés, car des choses ont été négligées, voire oubliées.

Envie de vous engager dans une démarche de bilan de compétences ? Contactez-moi.

 

Pourquoi un bilan de compétences ?

Objectifs d'un bilan de compétences

Vous réfléchissez à l’opportunité de faire un bilan de compétences? Voilà les retours que je peux avoir à l’issue de la démarche, au delà du bénéfice de construire un projet professionnel réaliste et motivant.

« Cela m’a (re)donné confiance en moi »

Souvent une personne qui demande un bilan arrive avec une estime de soi fluctuante, voire des jugements négatifs sur elle-même. Récemment une personne me dit au démarrage : « mais ce que je fais, n’importe quel CDD peut le faire sans formation ! ». Pour déclarer au moment de la synthèse : « non, je ne suis pas remplaçable  par le premier CDD venu, car j’ai de l’expérience et surtout un profil type apprécié par mon entreprise. »

En effet, le bilan favorise une certaine forme de validation de ses ressources qui aide la personne à réorganiser de façon plus positive et aidante la perception qu’elle a d’elle.

« Le bilan m’a permis de mieux me connaître »

Ils sont rares les moments dans une vie, où l’on peut prendre le temps d’un arrêt image sur soi. A titre d’exemple, l’enquête de perception dans l’entourage professionnel et personnel est souvent un moment très fort pour le bénéficiaire du bilan. Car il peut confronter la perception qu’il a de lui avec la perception des autres. Quelquefois l’angoisse est là avant le démarrage des interviews. Mais le résultat s’avère toujours positif, car il apporte des éléments nouveaux, riches, remettant en cause des biais de perception ou des éléments laissés dans l’ombre. Et un infirmier en psychiatrie de me dire : « finalement, le bilan c’est mieux qu’une psychothérapie, car c’est plus rapide et en plus d’augmenter la connaissance de soi, on construit un plan d’actions et on passe à l’action en accord avec soi-même ! ».

« Etre accompagné en bilan, c’est comprendre ce qu’est une transition et mieux la vivre »

C’est pourquoi, je pense que le terme « bilan » est très impropre pour qualifer ce que nous faisons et vivons dans la démarche. Je parle plutôt de coaching de transition professionnelle. Identifier les différents scénarii d’évolution, les souspeser dans leurs conséquences, les hiérarchiser par rapport à des critères de choix (financier, style de vie, mobilité géographique…). Voilà le coeur d’un bilan de compétences. Qui amène immanquablement la personne à faire des compromis avec elle-même et son entourage. C’est pourquoi, une étape essentielle est d’articuler les priorités professionnelles avec les autres priorités de vie. Et les partager avec ses proches.

 » J’ai pu me rendre compte que j’avais beaucoup de compétences ! »

La constitution du portefeuille de compétences : étape qui n’est pas la plus facile. Car elle demande de l’analyse, de l’auto-observation. Et surtout de mettre des mots sur ce qu’on fait de façon automatique chaque jour et que nous considérons comme « naturel ». Et pourtant cette partie un peu technique du bilan, permet en fait l’émergence des forces et de blessures inhérentes au besoin de chacun d’être compétent. C’est-à-dire de pouvoir faire face à ce qui est à faire avec ses ressources et son expérience, et avec fierté. Excellente préparation aussi pour la recherche d’emploi et la valorisation de ses savoir-faire face à un recruteur. Avoir fait un bilan de compétences est forcément perçu par le recruteur, car le discours est plus fluide, plus original, plus construit.

Envie de vous lancer? Contactez-moi pour en savoir plus.

Enquête métier

Enquête métier

L’enquête métier est une étape fondamentale et incontournable dans la démarche de bilan de compétences. Sinon, on court à la catastrophe !

Pourquoi une enquête métier ?

  • pour s’informer concrètement de la pratique du métier auprès du professionnel qui l’exerce. Il faut sortir du huit clos entre le bénéficiaire du bilan et le conseiller ! Et ainsi valider la représentation que l’on a du métier et sa réalité, et les écarts de perception.
  • éviter ainsi l’idéalisation du métier ou de tomber dans le fantasme. Il y a toujours des côtés ennuyeux, pénibles, répétitifs, même dans le plus beau métier du monde à vos yeux. Il est essentiel de les identifier pour valider un projet et se préparer à tous les aspects du métier. Dans ma pratique, c’est souvent à ce stade qu’une belle hypothèse sera abonnée par la personne. Et c’est tant mieux! Dans un bilan, il faut savoir ouvrir les portes mais aussi les fermer, et savoir pourquoi on les ferme. Cela est soulageant, permet de libérer de l’espace mental et de l’énergie. Pour se recentrer sur des hypothèses plus justes et ne pas rester à ruminer une idée inconsistante de reconversion.
  • recueillir des conseils pour votre projet.
  • et enfin, commencer à constituer un réseau dans le milieu dans lequel vous souhaitez vous orienter.

Comment réaliser une enquête ?

  • se documenter largement avant les enquêtes métiers pour poser les bonnes questions aux professionnels.
  • préparer bien sûr une trame de questions à poser, et une trame d’entrée en relation à l’écrit et à l’oral.
  • consulter plusieurs professionnels, au moins 3 pour recueillir des perceptions différentes. Ne pas s’arrêter au premier professionnel négatif ou super positif !
  • pour trouver les professionnels : multiplier les canaux de contacts
    • votre propre réseau
    • les réseaux sociaux professionnels
    • contacter les fédérations et syndicats professionnels qui ont des annuaires
    • faire de la veille sur les blogs et forums liés au métier ou au secteur de votre projet. Des professionnels actifs y témoignent et sont en général très ouverts au partage
    • visiter des salons professionnels
    • participer aux journées découverte des métiers, à la Cité des Métiers, au Pôle Emploi…
    • prendre contact avec les écoles qui préparent au métier visé, et qui ont aussi des annuaires d’anciens élèves
  • pour entrer en relation, privilégier le contact téléphonique si vous avez le numéro. Ce n’est pas au professionnel à vous rappeler ! Laissez un message en demandant de rappeler ne fonctionnera pas. Même si la personne est ouverte à vous parler. Sinon, utilisez un message mail en expliquant clairement votre démarche. Rapide et concis ! Si la personne est prête à vous aider, elle vous enverra son numéro.
  • et de plus, étudier la possibilité ensuite de faire une immersion sur le lieu de travail. C’est sans doute, l’arme la plus efficace pour appréhender la réalité d’un métier et de son environnement.

Et si vous avez des appréhensions à décrocher votre téléphone, ou peur de déranger, n’oubliez pas que les professionnels adorent parler de ce qu’ils font ! « Parlez moi de moi , j’adore ça ! ».

Envie de faire un bilan de compétences ? Contactez-moi.

Portefeuille de compétences

Portevfeuille de compétences

Le portefeuille de compétences : un sujet ardu et pourtant un travail régulier à faire ! Car mieux se connaître, c’est se faire connaître et reconnaître par le marché de l’emploi.

Définition du portefeuille de compétences

C’est une base de données, sorte de mémoire, qui répertorie vos compétences et vos connaissances acquises lors de votre vie professionnelle, sociale et personnelle. Très important : elle rassemble également toutes les preuves de ce parcours de vie (diplômes, certificats, formulation des réalisations, book de documents…). Elle doit nous accompagner tout au long de notre vie professionnelle.

A quoi ça sert ?

  • prendre du recul sur le chemin parcouru grâce à la formulation des apports de chaque expérience
  • donner une cohérence au parcours, surtout s’il est atypique
  • identifier ce qui est important pour vous, en termes de valeurs, attirances…
  • construire un nouveau projet professionnel.

Comment faire un portefeuille de compétences ?

  • lister toutes vos expériences professionnelles et personnelles
  • en déduire les acquis pour chacune : savoir (connaissances), savoir-faire (techniques opérationnelles et observables), savoir-être (qualités comportementales en situation de travail)
  • relier les savoir-faire et savoir-être à des réalisations précises et argumentées, qui sont les preuves de ce que vous avez réellement et concrètement fait
  • évaluer votre degré de maîtrise en fonction des réalisations et objectifs atteints
  • mentionner pour les compétences principales les preuves que vous pouvez produire.

Quelques précisions

  • concernant les savoirs, la question est de déterminer quelle sont les connaissances utiles et transposables dans le monde du travail.
  • les savoir-faire ou « hard skills », qui sont des savoirs pratiques ou techniques : rédigés en commençant par un verbe d’action (pas d’emploi du verbe être), ils répondent à la question « qu’est-ce que je sais-faire? »
  • les savoir-être partent de qualités. Mais il ne suffit pas de les énumérer, il est impératif de les relier à des expériences où vous les avez mobilisées dans une activité. On parle aujourd’hui de « soft skills »
  • une réalisation est un contexte de mise en oeuvre des savoir-faire et des savoir-être, qui doit être formulée concrètement : où, quand, comment, avec qui, pour qui, avec quel objectif, quels sont les résultats obtenus.

Conseils

  • mettez à jour régulièrement ce portefeuille pour ne pas avoir à le faire brutalement lors d’une recherche d’emploi par exemple. Un bilan de compétences peut être le moyen d’initier la démarche pour le constituer une première fois.
  • votre portefeuille de compétences est modulaire. Vous pouvez en extraire une partie pour communiquer spécifiquement vers un interlocuteur : organisme de formation, cabinet de recrutement, processus de VAE…

Contactez-moi pour un entretien préliminaire gratuit, la première phase du bilan de compétences !

Histoire de vie professionnelle

Histoire de vie professionnelle

Au delà de la rédaction de son portefeuille de compétences, il peut s’avérer utile dans une démarche de bilan de compétences, de rédiger son histoire de vie professionnelle. C’est un point à discuter avec son consultant.

Que met-on dans la rédaction de son histoire de vie professionnelle ?

D’abord, tous les sujets qui vous viennent peuvent être intéressants, ne vous censurez pas. Vous pouvez les aborder dans l’ordre de votre choix, vous n’êtes pas obligé(e) de respecter un ordre chronologique. A titre d’exemples :

  • vous-même (origine, région, spécificités, famille, études, cursus)
  • votre environnement actuel ou passé
  • vos motivations (au travail, dans la vie)
  • votre métier (quel est-il, quelles sont vos réalisations, vos compétences)
  • comment vous allez (énergie, santé, disponibilité, moral)
  • les patrons marquants (positif, négatif)
  • vos valeurs, vos forces et vos faiblesses
  • ce que vous souhaitez pour le futur (idées, espoirs, projets divers, environnement).

A quoi sert de rédiger son histoire de vie professionnelle ?

  • aider à dessiner le « fil rouge », le fil conducteur de votre trajectoire. C’est-à-dire accroitre sa capacité à explorer et comprendre le sens de son cheminement, notamment celui du développement de ses intérêts
  • vous n’êtes pas né(e) dans votre dernière entreprise, Cet exercice vous permettra de mieux vous connaître et vous comprendre, de mieux vous présenter, de mieux cerner ce que vous voulez faire et où vous voulez aller
  • dégager des constats : ruptures, continuité, répétitions, choix ou non-choix. Ce qui est essentiel pour construire le chapître suivant de son histoire.

Alors à vos plumes, images, symboles ou autres, car tout support peut être utilisé pour mettre en forme son histoire de vie professionnelle !

Ou bien si vous souhaitez être accompagné(e)e dans cette démarche, bénéficiez d’un entretien préliminaire gratuit !

Intuition et orientation professionnelle

Intuition et orientation professionnelle

L’intuition a-t-elle une place dans l’orientation professionnelle ? Bien évidemment, même si cela n’est pas suffisant non plus !

Henri Poincaré, le grand savant, disait : « c’est par la logique qu’on démontre, c’est par l’intuition qu’on invente ! »

Mais au fait c’est quoi l’intuition ;

  • le dictionnaire nous dit : « Forme de connaissance immédiate qui ne recourt pas au raisonnement. Sentiment ou conviction de ce qu’on ne peut vérifier, de ce qui n’existe pas encore. »
  • Carl Jung, éminent psychologue précurseur sur cette question, nous explique : « fonction de perception (c’est-à-dire de recueil de l’information) qui permet d’avoir une vision globale par un processus non raisonné venant de l’inconscient. L’intuition révèle d’où parvient la chose et vers quoi elle tend. »

A l’évidence, coupler intuition et analyse dans un bilan de compétences ou une démarche d’orientation peut être très productif.

En effet, notre monde économique et social est très fluctuant et instable aujourd’hui. Alors comment décider d’un projet professionnel, s’orienter sans s’en remettre à soi-même. Les itinéraires balisés, les recettes qui ont marché pour nos ancêtres ne fonctionnent plus. Bien sûr, des personnes peuvent vous accompagner sur le chemin, mais vous avez un rôle essentiel, irremplaçcable à jouer dans la démarche. Et votre intuition est une arme de premier choix !

Comment faire ?

L’intuition peut être caractérisée, selon notre vocabulaire, comme notre boussole, notre petite voix intérieure, celle qui persiste même contre l’avis des autres. Souvent nous ne possédons pas toute l’information pour décider. Alors imaginez l’inimaginable !!! En surfant sur la paradoxe de questions dont vous seul avez la réponse en interrogeant votre for intérieur. Quelles formidables sources d’informations complémentaires à une démarche analytique de recueil d’informations externes…

Des questions du genre : Qu’est-ce qui me rendrait vraiment heureux professionnellement? qu’est-ce que j’aimerais faire dans tel secteur ? qu’est-ce qui se passerait si j’exerçais tel métier? comment je me vois dans 5 ans? »

Il ne s’agit pas de se poser des questions théoriques du type : quels sont mes atouts pour ce métier? quels sont les inconvénients de telle activité? Mais de laisser parler votre imagination. De toute façon, nous possédons des garde-fous intérieurs qui font que l’on ne rêve jamais dans l’absolu, totalement détaché de nous-même. Nos rêves prennent toujours leur source dans nos émotions les plus profondes que nous procurent nos envies et dans nos expériences passées.

L’intuition, contrairement au raisonnement, cherche ce qui est caché, par association d’idées, par relation entre les choses. Autrement dit, c’est le seul moyen de relier des éléments qui sont apparemment disparates et que la logique ne peut pas appréhender (la logique n’appréhende que ce qu’elle connaît déjà!).

Même pas peur !

Alors oui, cela peut faire un peu peur de se fier à soi. Il est vrai que notre système éducatif, nos méthodes de management ne nous ont pas habitués à fonctionner de cette façon ! Il est question aussi, dans cette démarche d’écoute de l’intuition, de trier les effets de mode que la société impose sur les « prêts à penser » et que nous pensons être des idées propres à nous.

N’oublions jamais que même dans un secteur bouché celui qui est vraiment motivé aura plus de chance de faire son trou qu’un autre. Et de toute façon votre intuition devra dans un deuxième temps se confronter aux données du marché de l’emploi, aux contraintes du métier.

Alors prêt à développer votre intuition ? Parlons-en lors d’un premier entretien gratuit pour tout connaître du bilan de compétences.

Alliance en bilan de compétences

Alliance en bilan de compétences

enL’alliance de travail entre le conseiller et la personne accompagnée est une base essentielle pour réussir un bilan d’orientation.

Caractéristiques de l’alliance de travail

  • Le conseiller et le consultant doivent s’accorder sur les buts à atteindre
  • Ils doivent aussi se mettre d’accord sur les moyens les plus pertinents pour atteindre ces buts
  • Ils doivent enfin, montrer l’un et l’autre qu’ils accordent de l’importance à ces buts. C’est ici qu’intervient la mise en place d’un lien basé sur la qualité affective et émotionnelle de la relation. Pour l’accompagné, il s’agit de ressentir un sentiment d’être compris, valorisé et soutenu dans ses efforts. Pour cela, le conseiller doit s’évertuer à développer de la fiabilité, une posture d’acceptation et de confiance.

L’alliance de travail doit s’établir au début de la relation. Mais se construit (et se reconstruit si besoin) également tout au long du bilan.

Comment développer une alliance  en orientation ?

L’alliance de travail se développe au cours du bilan gràce à plusieurs facteurs :

  • si des tests sont utilisés : ils sont toujours le prétexte, un point de départ de la discussion. Et non une volonté de catégoriser et de plaquer des réponses toutes faites sur l’orientation et les métiers possibles.
  • en dernière partie d’entretien, après la discussion, élaborer  un plan d’actions pour utiliser les résultats du bilan. Et susciter l’envie d’agir après le bilan. C’est chercher à déclencher la motivation intrinsèque  : « qu’est-ce qui pourrait maintenant t’aider à avancer dans vos réflexions? »
  • demander toujours, en fin d’accompagnement, de donner son niveau de satisfaction par rapport à la démarche.

Contactez-moi pour bénéficier d’un entretien préliminaire GRATUIT pour en savoir plu.

 

Formuler un objectif

Formuler un objectif

Pour tout travail de développement personnel, une question est centrale : la formulation d’objectif. Car si nous ne formulons pas clairement où nous souhaitons aller, nous ne risquons pas d’y arriver !

Formulation d’objectif

Appuyons-nous sur les enseignements de la PNL pour avoir une méthode simple pour formuler son objectif. 6 critères sont à prendre en compte :

  • un objectif formulé de façon affirmative. Bânir toute forme de formulation négative du type ne pas/ne plus. Car l’inconscient ne comprend pas la fomulation négative et entend ce qui est formulé après. Autrement dit, si vous souhaitez arrêter de fumer, votre objectif n’est pas « ne plus fumer ».
  • cet objectif doit dépendre uniquement de vous. On ne peut pas atteindre un objectif qui ne dépend pas de notre responsabilité ou en dépend partiellement !
  • L’objectif doit toujours être contextualisé : où, quand, avec qui, dans quelles circonstances…
  • réalisable matériellement.
  • écologique. C’est-à-dire respectueux de soi et de son environnement. Nous pourrons nous formuler les questions suivantes : y-a-t’il des inconvénients à atteindre cet objectif pour moi? pour les personnes impliquées? lesquels? Y-a-t’il des avantages à ne pas atteindre l’objectif? Ce point est essentiel, car il touche à ce que nous appelons les bénéfices secondaires à rester dans une situation et donc à ne pas changer.
  • et enfin, être clair, précis et évaluable. Nous répondrons ici à la question : comment je saurai que j’ai atteint mon objectif? qu’est-ce que je verrai, entendrai, sentirai? Qu’est-ce que les autres pourront constater conrètement? Si l’objectif n’est pas évaluable, ce n’est pas un objectif, c’est un voeux pieux !

Consultez cette page pour découvrir l’intérêt du bilan de compétences.